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Par Sérénita le 28 Août 2018 à 12:05
Une muse rêveuse un jour avait gravé
Son beau songe d’amour sur la soie d’une voile.
Un gentil troubadour, poète des étoiles,
Lut sa prose amoureuse et en fut foudroyé.
Les doux mots de velours de la fée des poèmes
Percèrent à jamais son cœur émerveillé,
Et dans le matin frais, sur la rose givrée,
Il ancra son amour de sa plume bohème.
Depuis lors il errait par les monts et les mers,
Solitaire il allait, de frontière en frontière,
Cherchant son idéal en suivant son étoile,
Sans jamais découvrir qu’elle était là, tout près,
Sur le plancher bancal de son radeau fatal,
Sur le point de mourir de l’avoir tant aimé.
Sérénita
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Par Sérénita le 23 Juin 2017 à 15:30
Un jour tu es entré
Par la porte entrouverte.
J'avais perdu la clé
De mon âme en défaite.
Tendrement tu as posé
Sur la première marche de mon cœur
Une rose d'été
Au parfum de bonheur.
Et puis tu es parti
Sur ton fier et beau galion.
De mes yeux je t'ai suivi
Jusqu'à la ligne d'horizon,
Où tu as disparu
Dans le bleu de la mer
Dans le bleu des nues,
Et celui du mystère.
Et depuis, à toute heure,
D'aurore en aurore,
Pirate de mon cœur,
Ta rose embaume encore.
Sérénita
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Par Sérénita le 22 Janvier 2017 à 18:08
Au bout du souvenir, là-bas, l'ombre s'efface
Des troubles retenus aux pudiques non-dits.
Le soleil du sourire assassine et remplace
Les illusions perdues sur les monts assoupis.
Et l'ont peut voir enfin se refermer les grilles
De l'espoir allumé par un vent d'illusion,
Serinant le refrain d'un chant de pacotille,
Et l'on peut s'éveiller aux parfums des saisons.
Un goût de liberté se pose sur nos lèvres,
Aux notes parfumées qui séduisent et enfièvrent,
Et dans l'or d'un instant on oublie le chagrin.
Dans la larme perlée d'un amour impossible
Qui erra si longtemps qu'il perdit son entrain,
On voit se refléter l'océan des possibles.
Sérénita
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Par Sérénita le 7 Février 2016 à 16:48
La distance et le temps séparent sans pitié
Les cœurs abandonnés aux caprices du vent.
Le parfum envoûtant de la pure amitié
Se noie dans la rosée qui rejoint l'océan,
Et les vagues l'emportent au hasard des brisants.
La grande immensité au tumulte entêtant
Ouvre bientôt la porte au silence angoissant.
Puis le calme apparaît et l'esprit se reprend.
Mais le cœur est touché, il bat plus lentement.
Il est comme l'oiseau qui a brisé ses ailes,
Regardant s'écouler sur la terre son sang
Et colorer les eaux qui descendent du ciel.
La distance et le temps ne sont que douce brise
Pour les cœurs arrimés au port Fidélité.
L'orage assourdissant n'a plus aucune prise
Sur la soie embaumée de la douce amitié.
La terre peut gronder, les éclairs foudroyer,
Le cœur est un cristal à la force d'airain
Qui brille sans compter, sans fin, sans y penser,
En un cadre idéal, sans peur du lendemain.
Heureux qui peut marcher chaque jour à chaque heure
Sur le chemin fleuri d'une amitié fidèle.
Il est un roi ailé au royaume du cœur
Et pour toujours béni, sourit au bleu du ciel.
Sérénita
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Par Sérénita le 10 Décembre 2015 à 21:39
Les mots d'amour, à contre-jour
Cherchent le temps et les saisons,
Et l'air est lourd aux alentours,
L'aurore attend à l'horizon.
Les maux de guerre et de misère
Troublent les heures et les secondes.
Le solitaire, à la frontière,
Défie la peur au cœur du monde.
Le souffle lent du vent perdu
Ferme ses ailes au soir de vie.
De sentiment, l'être n'a plus,
Qui craint le ciel et l'infini.
De désespoir, l'être se meurt,
Le dos courbé au clair de lune.
Seul dans le noir, son corps a peur,
Sa foi mêlée à l'infortune.
De faim de vie, de soif d'amour,
L'être a l'espoir, sous l'arc-en-ciel.
L'âme étourdie de sons velours,
En son miroir il s'émerveille.
Il a trouvé au cœur du chœur
L'onde enchantée qui meut le monde,
Il a aimé au cœur du cœur
Le goût d'aimer hors les secondes.
Aux cieux striés d'ailes neigeuses,
L'être a surpris l'astre irisé
En ses pensées douces et rêveuses,
Il a saisi l'instant sacré.
Sérénita
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