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Par Sérénita le 21 Novembre 2017 à 20:53
Il fait chaud dans mon cœur
Autant qu’il fait froid dehors.
Car c’est là que tu es,
Au doux nid de mon cœur,
Sur cette île oubliée.
Ton sourire y brille comme le soleil.
L’eau de ton amour y coule,
En une merveilleuse cascade de tendresse.
Les étoiles de tes yeux
Y font scintiller les cieux,
Au clair de lune de ta douceur.
Au nid de mon cœur…
Sérénita
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Par Sérénita le 4 Novembre 2017 à 17:22
Prince d’un autre temps
S’en allait fièrement
Sur son beau cheval blanc.
Sur la rive embaumée
D’un beau lac enchanté
Il aimait galoper,
En pensant à sa belle,
Sa douce voix de miel
Entendue dans le ciel.
Car le prince, jamais
Ne l’avait rencontrée
Sa mystérieuse fée,
Qui fredonnait pour lui
De douces mélodies
De l’aurore à la nuit.
Le vent lui apportait
Son doux parfum discret
Qu’heureux il respirait.
Il eût aimé la voir
C’était son seul espoir
Pour dissiper le noir
Du vide de l’absence
Humée en chaque essence
Privée de sa présence.
Mais il ne savait pas,
Ce prince d’autrefois,
Que son âme était là,
Dans l’eau où son regard
Divaguait au hasard,
De joncs en nénuphars.
Elle était près de lui,
Avait déjà écrit
La destinée bénie
Qui un beau jour de mai
De leurs deux cœurs feraient
Un ensemble parfait.
Sérénita
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Par Sérénita le 15 Mai 2017 à 15:49
Un jour viendra, sur la colline,
Je te verrai marcher vers moi.
Dans la lueur qui se dessine,
En toi et tout autour de toi,
Je vois l'amour d'un rouge feu
Allumant même les étoiles.
Il naquit un jour en nous deux,
Et fier, il déchira le voile.
Je vois la vie qui court et danse
Dans tes yeux, tes cheveux, ton corps,
Tu m'appelles et puis tu t'avances,
Mes yeux se font plus doux encore.
Un jour, toi et moi sur la lune,
Parlant aux étoiles lointaines,
Nous abolirons l'infortune,
La peur, le remord et la peine,
Et nous nous aimerons enfin.
Dans la prairie, au crépuscule,
Nous marcherons main dans la main
Sous un tendre rayon de lune,
Éclairés du sourire heureux
De cet ange qui nous guida,
À travers l'éclat de nos yeux,
L'espérance de nos cœurs las.
Un jour viendra sur la colline,
Je te verrai marcher vers moi.
En cette aube qui se dessine,
Je le sens, le sais. Je te vois.
Sérénita
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Par Sérénita le 26 Avril 2016 à 13:39
Il disait : "Non, jamais je ne me marierai.
Tout seul je resterai et l'amour je ferai,
Comme on fait des voyages aux tendres paysages,
Sans frontière et sans âge, aux multiples rivages.
Car, voyez-vous, la vie l'avait beaucoup meurtri
Et depuis tout petit, il n'en avait appris
Que les sens interdits et les tournants maudits.
Les jours étaient pour lui plus sombres que les nuits.
Il avait en son cœur une intense douleur.
Chaque jour, à chaque heure pulsait l'amère horreur
Qui, un jour de malheur, avait pris sa candeur.
Il en sentait l'odeur, la brûlure et l'aigreur.
Il cherchait un giron où trouver le pardon
Pour ses gestes félons qui troublaient sa raison.
Il avait sa façon d'aimer sans condition
Mais ignorait le don et de l'amour le son.
Et puis voilà qu'un jour, est apparu l'amour
Au fond des yeux velours d'une fille au cœur sourd.
De leurs mots un peu lourds, ils se sont fait la cour,
Ils ont percé à jour leur destin sans détour.
Et la main dans la main, du soir jusqu'au matin,
Par les rues, les chemins, ils sont allés bon train,
Oubliant les chagrins, ne pensant qu'à demain
Et à ce jour lointain où naîtrait un bambin.
L'amour avait gagné, effaçant les jamais
Qu'on pense mériter quand on a trop pleuré.
L'amour est liberté, il n'est pas prisonnier,
On peut le rencontrer, surmonter le passé.
L'amour est une étoile au ciel d'une aube pâle.
Et derrière le voile des peines ancestrales,
Son aura musicale entonne un chant astral
Au rythme triomphal d'un sentiment royal.
Sérénita
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Par Sérénita le 14 Janvier 2016 à 10:50
Le tonnerre peut bien gronder,
les éclairs déchirer le ciel,
jusqu'à faire chavirer les bateaux,
jusqu'à bouleverser le monde tout entier;
la terre peut bien trembler sous tes pieds
et faire trembler les murs de ta sérénité;
la nature toute entière peut bien verser
des torrents de larmes amères,
arrosant chaque fleur d'amour
de l'acide sucré de sa peine;
toute la population du monde
peut bien te montrer du doigt,
puis effacer la plus petite goutte
de ta liberté,
tu ne ressens rien,
rien d'autre que la morsure aigre-douce
d'un amour merveilleux.
Que sa flèche parfumée
ne t'ait touché qu'une demi-seconde,
et ton corps tout entier
s'en trouve embaumé pour l'éternité.
Au milieu du monde enténébré
par le désert de la solitude,
toi, tu es le prince
d'un Eden à nul autre pareil,
pour une seule goutte d'amour,
déposée un jour,
sur ton cœur abandonné...
Sérénita
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